Le piratage informatique peut toucher n’importe quelle entreprise, car chaque structure emmagasine des données personnelles (notamment celles relatives à sa clientèle) qui peuvent être utilisées à des fins malhonnêtes.

Il est important, plus que jamais, à l’heure où la présence sur Internet est un impératif pour survivre à la concurrence, de ne pas présenter de faille à ce niveau. La cybersécurité s’appuie sur trois fondamentaux que nous expliquons ici.

Cybersécurité : sur quoi s’appuie-t-elle ?

Les hackers s’attaquent-ils seulement aux grands groupes ? Non.

En 2022, les PME et les TPE de l’hexagone avaient été 52% à déclarer une attaque de leur système. Pourquoi se focaliser ainsi sur de petites structures : tout simplement parce que les PME représentent la plus grande partie du paysage entrepreneurial français et génèrent, elles aussi des milliers et des milliers de données qui peuvent être exploitées.

Les pirates informatiques ne se privent pas de le faire : ils ont les connaissances pour cela et le fruit de leur travail s’avère juteux ; puisqu’il est possible de vendre ces données à des entreprises peu scrupuleuses ou non concernées par la mise en place du RGPD.

Que l’on travaille dans le public ou le privé n’a aussi aucune importance : tout le monde est égal face aux cyberattaques. De plus, les hackers se fondent sur l’idée que ces petites structures ne souhaiteront ou ne peuvent pas mettre en place des actions de défense et de protection.

Cela est dommage puisqu’il est tout à fait possible d’avoir un système protégé en respectant les caractéristiques de sa profession et aussi son budget.

Un professionnel de la cybersécurité s’assurera par le biais de son action d’assurer la sécurité technique de la structure qui fait appel à lui (1er pilier), tout en se conformant au RGPD. Différentes actions peuvent être mises en place comme un site sécurisé (HTTPS) mais aussi un protocole TLS, par exemple).

Que peut-on attendre d’un bon système de cybersécurité ?

Tenus de se conformer en outre aux obligations de la transition numérique, les chefs d’entreprises se voient faire face à trois enjeux : passer à la dématérialisation, tenter de tirer profit des données qu’ils récoltent, tout en protégeant leurs clients et en les laissant libres de leur choix ; sachant que cette dématérialisation les rend mécaniquement plus sensibles et fragilisés face aux cyberattaques.

Les risques inhérents au numériques doivent être compris pour les prévenir. Il faut donc arriver à les identifier, afin de pouvoir y apporter des solutions de qualité (pilier 2). On peut recommander au dirigeant de mettre en place une double authentification de manière systématique, mais aussi penser à renouveler régulièrement les mots de passe des salariés pour en prendre qui ne soient pas trop évidents.

Si les hackers semblent toujours plus forts, il ne faut pas oublier que la plupart des cyberattaques sont le fait d’erreurs humaines, du fait d’une méconnaissance du problème. Quand on travaille dans le domaine de la cybersécurité, il est donc indispensable de prendre en considération le facteur humain et l’organisation ; ce que l’on appelle également le FHO (3ème pilier).

Le chef d’entreprise ne doit pas être le seul au fait du problème de la cybersécurité : chaque salarié doit y être sensibilisé par le biais de formation, de tests ou encore de la mise en place systématique de procédure à suivre si l’on pense que l’on a été victime d’un piratage, dans le but de réagir vite afin de limiter les dégâts quand cela est possible.

Ces actions doivent être considérées comme étant connexes et donc toutes indispensables. Pour cela, appeler un professionnel de la cybersécurité permet de gagner en sérénité pour se prémunir contre le piratage informatique et ses dommages collatéraux qui peuvent être très importants pour une entreprise ; voire aller jusqu’à sa faillite.

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